J’aime beaucoup mon métier par la variété et la polyvalence des missions proposées. Elles comprennent un versant terrain et un autre davantage stratégique comme :
Le Radisson Blu m’accorde des conditions de travail qui me conviennent pleinement. En effet, mes horaires vont de 7h30 à 16h30 du lundi au vendredi, ce qui me permet d’avoir tous mes weekends en famille.
Depuis 2017, de mon point de vue, les évolutions majeures concernent 3 domaines : la technologie, la communication et le social.
Premièrement, l’évolution technologique se matérialise par l’irruption des iPads qui permettent de prendre plusieurs commandes. Ils améliorent la communication avec la cuisine par rapport à l’évolution du nombre et du type de plats disponibles. Tout ceci a pour avantage de pouvoir se concentrer sur les ventes additionnelles (cocktails, vins, cafés). La généralisation de la carte numérique via un QR code rend possible le changement d’un plat ou d’un prix en un clic assurant à la clientèle une carte à jour. Nous tenons à apprendre à utiliser les bons de commande qui obligent à structurer sa pensée et faire preuve de rigueur. Ces derniers rappellent les questions à poser aux clients : les boissons, les entrées, les plats (avec ou sans vin) et les desserts. Nous conservons plusieurs exemplaires papier de notre carte de menus pour nos clients moins à l’aise avec l’outil numérique.
Deuxièmement, l’explosion des réseaux sociaux a révolutionné la communication avec notre clientèle. Donner suite aux avis ou aux messages sur The Fork, TripAdvisor, Booking, entre autres, demeure très important. En effet, c’est une question de respect. Chaque chef de service doit répondre à ceux qui concerne son département. Aussi, nous tenons à personnaliser chaque retour.
Enfin, le métier de maître d’hôtel doit être réinventé vis-à-vis des attentes sociales, particulièrement pour la jeune génération. Travailler le samedi soir, le jour de la Saint Valentin, le 31 décembre donnent moins envie d’exercer dans ce secteur. Je peux le comprendre. Par exemple, pour les attirer à nouveau vers nos métiers, nous pourrions imaginer : une semaine de quatre jours, avoir un weekend de libre tous les trois weekends.
J’ai passé un bac chimie, puis un stage en cuisine m’a donné l’envie de poursuivre dans ce secteur. Plusieurs écoles m’ont refusé car je n’avais pas fait d’études au préalable en Hôtellerie-Restauration. Passionné, j’ai postulé à Vatel Bordeaux et je remercie l’école d’accepter des profils très différents comme le mien.
Grace à la formation très reconnue de Vatel, je n’ai jamais patienté plus d’un mois pour trouver un stage ou un emploi. Pouvoir appliquer ce que l’on a appris en cours par des périodes de mises en pratiques renforcent la qualité de la formation.